Paraboles et catastrophes : Différence entre versions
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− | * . | + | * quelques rares exceptions (Poincaré, Schrödinger, etc.) (p. 57, parlant des philosophes des sciences) |
− | * | + | * En conclusion, je localise l'effort théorique de la science dans sa capacité d'organiser les données de l'expérience selon des schémas imposés par des structures théoriques. (p. 58 (structures mathématiques bien sûr. Thom insiste là-dessus.). |
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− | * | + | * « les méthodes quantitatives s'accommodent mal des phénomènes discontinus parce que tout modèle quantitatif repose en dernière analyse sur l'emploi des fonctions analytiques, donc continues. La présence de morphologies exclut « a priori » l'existence d'un problème bien posé au sens de l'Analyse. » |
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* http://serge.mehl.free.fr/chrono/thom.html | * http://serge.mehl.free.fr/chrono/thom.html | ||
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Version actuelle datée du 28 février 2017 à 10:18
De René Thom (1983)
Introduction
- Entre la science et le pouvoir s'est établie une sorte de symbiose que l'on pouvait difficilement éviter ... (p. 14)
- ... la science a renoncé dans une large mesure à une vision interdisciplinaire ... (p. 15)
- ... il y a eu plus de savants après 1950 que pendant toute la période historique antérieure ... Un développement énorme qui toutefois n'a produit que des résultats très disproportionnés avec l'effort engagé ! (p. 15) + réflexions analogues p. 48, 50 et p. 52
Chapitre premier
- il a été aberrant de prétendre que les mathématiques pouvaient se fonder toutes seules ; (p. 26)
- malheureusement ils (les physiciens) prétendent tirer un résultat numérique rigoureux à partir de théories qui, conceptuellement, n'ont ni queue ni tête. (p. 33)
- le temps reste, malgré tout, quelque chose de fondamentalement irréversible. (p. 36)
- des notions telles que celle de valence, de liaison chimique, etc., m'ont toujours semblé très peu claires du point de vue conceptuel. (p. 40)
- on ne peut raisonnablement pas espérer comprendre la morphologie du vivant avant d'avoir bien compris celle des milieux inanimés. (p. 41)
- En réalité, si on regarde de près la démonstration du second principe de la thermodynamique, il n'y a absolument rien qui permette d'affirmer que la variation de l'entropie soit nécessairement liée à une évolution vers un état chaotique. (p. 41)
- la pensée biologique contemporaine est encore, je crois, trop fascinée par la molécule et n'a pas suffisamment conscience des contraintes globales qui agissent dans le métabolisme. (p. 44)
- toute la biologie contemporaine est dominée par l'expérience. (P. 46)
- les biologistes contemporains estiment qu'ils n'ont absolument pas besoin de théories. (p. 46)
- il faut être d'une incroyable naïveté pour croire qu'une seule substance chimique puisse agir sur tous les types de virus ... Mais toute l'histoire de la biologie moléculaire n'est qu'une série de naïvetés de ce calibre, contredites par l'expérience. (p. 53)
- le pseudo-progrès de la biologie moléculaire a été un progrès de simple description, non d'explication. (p. 53)
- L'"inflation expérimentale" n'est pas moins pernicieuse que l'inflation économique ... (p. 54)
- la caste des savants expérimentaux qui fondent leur carrière sur cette expérimentation routinière ... (p. 54)
- il y a beaucoup de situations pour lesquelles comprendre et agir sont assez fondamentalement dissociés. (p. 55)
- quelques rares exceptions (Poincaré, Schrödinger, etc.) (p. 57, parlant des philosophes des sciences)
- En conclusion, je localise l'effort théorique de la science dans sa capacité d'organiser les données de l'expérience selon des schémas imposés par des structures théoriques. (p. 58 (structures mathématiques bien sûr. Thom insiste là-dessus.).
Chapitre II
- p. 60
- je crois que même en biologie ce sont les structures mathématiques qui ordonneront les phénomènes les plus importants. (p. 66)
- la théorie des catastrophes pourra être très utile (...) au moyen de constructions mathématiques qui seraient à la fois les plus simples et les plus robustes. (p. 66)
- une morphologie est engendrée par le conflit de deux (ou plus) attracteurs. (p. 73)
- dans une singularité, il y a concentration en un point d'une forme globale que l'on peut reconstruire par déploiement ou désingularisation. (p. 91)
(et c'est probablement la désingularisation la plus simple qui est celle à considérer).
- « les méthodes quantitatives s'accommodent mal des phénomènes discontinus parce que tout modèle quantitatif repose en dernière analyse sur l'emploi des fonctions analytiques, donc continues. La présence de morphologies exclut « a priori » l'existence d'un problème bien posé au sens de l'Analyse. »
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Articles connexes