Expats/Poésie/Très cher pays : Différence entre versions

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Très cher pays ,
 
Très cher pays ,
 
     J'ai ouvert la porte de la nostalgie  
 
     J'ai ouvert la porte de la nostalgie  
     Comme je te l'ai promis, ô mon pays .
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     Comme je te l'ai promis, ô mon pays.
 
     Lié par les cordes de la peur,
 
     Lié par les cordes de la peur,
 
     Tu m'as malmené, lésé et affamé
 
     Tu m'as malmené, lésé et affamé
 
     Je ne sais pas ce que nous cache demain.
 
     Je ne sais pas ce que nous cache demain.
  
     Pays,tu as abandonné ta jeunesse ,qui ne pense plus qu'à te quitter !
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     Pays, tu as abandonné ta jeunesse, qui ne pense plus qu'à te quitter !
     Ô pays de la honte,du mépris et de la décadence ,
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     Ô pays de la honte, du mépris et de la décadence ,
 
     Il y eut une fois où je t'ai chéri et aimé.
 
     Il y eut une fois où je t'ai chéri et aimé.
 
     Pourquoi t'a-t-on partagé en deux moitiés ?
 
     Pourquoi t'a-t-on partagé en deux moitiés ?
     L'une paralysée et l'autre au chagrin abandonnée...
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     L'une paralysée et l'autre au chagrin abandonnée ...
  
 
     Ô mon pays, comment t'aimer ? alors que je n'ai reçu de toi que des calamités  
 
     Ô mon pays, comment t'aimer ? alors que je n'ai reçu de toi que des calamités  
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     Ô mon très cher pays, est-ce que tu réussiras un jour à récupérer tes enfants ?
 
     Ô mon très cher pays, est-ce que tu réussiras un jour à récupérer tes enfants ?
     A les rassembler ? A les serrer contre ton coeur ?
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     A les rassembler ? A les serrer contre ton coeur ?
 
     Comme le ferait un père exemplaire .
 
     Comme le ferait un père exemplaire .
 
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Version actuelle datée du 15 juin 2018 à 19:37

Poème d'Adam, écrit pour le printemps des poètes 2017

Très cher pays ,
    J'ai ouvert la porte de la nostalgie 
    Comme je te l'ai promis, ô mon pays.
    Lié par les cordes de la peur,
    Tu m'as malmené, lésé et affamé
    Je ne sais pas ce que nous cache demain.

    Pays, tu as abandonné ta jeunesse, qui ne pense plus qu'à te quitter !
    Ô pays de la honte, du mépris et de la décadence ,
    Il y eut une fois où je t'ai chéri et aimé.
    Pourquoi t'a-t-on partagé en deux moitiés ?
    L'une paralysée et l'autre au chagrin abandonnée ...

    Ô mon pays, comment t'aimer ? alors que je n'ai reçu de toi que des calamités 
    Ta cruauté a poussé tes jeunes vers des dérives et dans des breuvages trompeurs 
    Ils se sont noyés, pour rêver...
    Alors, les rues jonchées de corps leur apparaissent comme des champs verdoyants
    Et le sang s'écoule comme une rivière d'eau limpide qui serpente paisiblement.
 
    Es-tu conscient de ce qui se passe en ton sein ou es-tu berné ?

    J'ai erré dans tes rues, j'ai goûté aux brimades, j'ai subi l'humiliation ,
    Et dans mon cauchemar, j'ai rencontré des serpents redoutables et des chiens enragés ;
    J'ai vu des monstres sortis tout droit de l'enfer,
    Des monstres en fureur, aux yeux rouges, qui tuent tout ce qui bouge..
    Ô mon très cher pays, j'ai hâte de savoir comment va finir ce cauchemar 
    Je voudrais rester en vie pour que tu me le racontes.
   
    Ô mon très cher pays, est-ce que tu réussiras un jour à récupérer tes enfants ?
    A les rassembler ? A les serrer contre ton coeur ?
    Comme le ferait un père exemplaire .