Open Gov/tma
1/ Concernant les liens sur entrepierres, tu peux les laisser, ça ne me dérange pas.
(mais 3 refs sur Entrepierres ... c'est pe un peu beaucoup)
2/ Je me demande si, pour illustrer ton propos, un seul exemple concret est assez ?
Dans ton propre intérêt, je crois qu'il faudrait trouver un autre patelin
avec ce genre d'initiative à l'oeuvre.
ama, ça doit se trouver sans trop de soucis.
Pour citer un exemple, les assocs de contribuables qui se montent ici et là
(et tentent parfois de se médiatiser un peu via internet)
pour tenter de contrer les délires des élus.
http://www.observatoiredessubventions.com/
http://www.lecri.fr/
Assocs pour meilleure gestion de l'eau, etc
Là, la suspicion de nimby est souvent moins forte (... mais alors il y a parfois aussi d'autres intérêts)
3/ il y a des assocs de thésards sur internet,
des thésards qui lorgnent sur l'openEdition,
un meilleur partage et une meilleure visibilité de leurs travaux, etc
Pourquoi ne pas concrètement et en cohérence,
toi aussi rédiger ta thèse sur un mode ouvert ?
4/ ton sujet est intéressant
... je me permets néanmoins de m'interroger sur la compréhension qu'on peut développer
du milieu rural quand on n'y vit pas.
Comme tout milieu social, le monde rural a une surface apparente, spectacle projeté en permanence;
et une réalité profonde sous-jacente, mais qui n'apparait que difficilement.
Quand on n'a pas la grille de lecture de ce monde là,
(et cette grille est longue à développer),
on doit forcément se contenter du cinéma de surface.
Pas évident pour piger comment les choses s'articulent.
Ceci dit, c'est propre à tout milieu social et ça n'enlève rien à l'intérêt du sujet,
avec pe quand même une complexité propre au milieu rural à cause
a/ de la diversité des individus qui le peuplent, avec une grande superposition de champs d'intérêts (ou d'inintérêts)).
b/ de la difficulté d'avoir des statistiques ... du fait du peu de population.
Bref, bonne chance !
Sinon, puisque j'ai relu ton document, je me permets qqs remarques :
Internet a été créé originellement, au tout début, comme un réseau maillé/distribué, ceci de manière à pouvoir survivre à une attaque nucléaire. Même avec 80% de noeuds détruits, les 20% de noeuds restants suffisent à la circulation de l'information.
Aucun souvenir d'une quelconque volonté de "fédérer à partir d'une norme commune". (il n'y avait rien à cette époque ... donc rien à fédérer)
Il y a bien eu définition de norme(s)/protocoles initialement, ... et puis ces protocoles se sont diffusés.
J'ai l'impression que l'"idée originelle" dont tu parles concerne plutôt la période mosaic/cern/html etc. Il y a eu un avant ! : ftp, gopher, etc. Peut-être faudrait-il mettre une date pour dissiper les ambiguïtés.
exemple d'acteur démocratique transnational : avaaz.org (pétitions signées par des millions de gens).
Avaaz.org , c'est du concret, des résultats réels. ça me semble plus pertinent que les "indignés" ... dont on attend encore de voir une production concrète. (ils devaient pondre un facebook à eux ... où est-t-il ?)
Il y a des phrases qui s'étalent sur 6 lignes ! Pour toi qui les a écrit et relu N fois, c'est ok ... mais pour tes lecteurs !
Un point important et une opinion personnelle :
internet ne sera pas un outil démocratique de masse.
En tous cas, pas d'une masse localisée.
La masse reste définitivement devant sa télévision.
La "servitude volontaire", c'est pas une fiction, c'est la réalité.
"There is no expedient to which a man will not go to avoid the labor of thinking." ~ Thomas Edison
"Many people would rather die than think; in fact, most do". ~Bertrand Russell
Tu peux installer internet dans une étable de veaux, ça changera rien pour 95% d'entre eux.
Toutes les avancées technologiques/démocratiques/etc ont toujours été et sont toujours le fait
d'un petit nombre d'individus, ceux qui sont aux marges des distributions statistiques.
Le changement est que ces personnes, souvent écrantées par notre saloperie de "démocratie" représentative,
(qui s'arroge une exclusivité et une infaillibilité auto-proclamées)
peuvent retrouver de la visibilité via internet.
"Die Macht einer Weltanschauung bewährt sich nicht durch die Antworten, die sie zu geben weiß, sondern durch die Fragen, die sie abzudrosseln versteht" Gunther Anders [Die antikiertheit des menshen]
"One doesn't measure the power of an ideology only through the answers
it's able to provide, but also to the questions it's able to suppress"
Translation is mine ... apologies ! :
"On ne mesure pas la puissance d'une idéologie aux seules réponses qu'elle est capable de donner, mais aussi aux questions qu'elle parvient à étouffer. "
Avec internet, l'étouffage de problèmes devient un peu plus compliqué.
Le souci est que l'info reste largement noyée dans le bruit,
mais cela concerne surtout les veaux.
Ceux qui cherchent la liberté ont leurs réseaux, ils savent où trouver l'info.
Ecosse : une écolière photographie ses repas de cantine pour les noter bit.ly/MdbHc2
http://www.rdlf.fr/?edemocratie-democratie2-0
Sur un territoire rural, en raison du faible renouvellement des groupes sociaux
oui, en effet, mais au milieu d'un flux important de personnes "de passage" (et de gens transparents, inexistants, sauf pour leur TV avec laquelle ils passent plusieurs heures/jour). En tous cas, c'est ainsi à Entrepierres. (dortoir pour beaucoup) Si je compare les annuaires 2000 et 2010 ... la moitié des noms s'est renouvelée.
Pour les "tendances oligarchiques"
oui, inévitablement, ne serait-ce eg que pour des raisons de capacité de participation individuelles.
1 site avec 100 auteurs aura infiniment plus d'audience que 100 blogs individuels.
Mais c'est ama pas grave, car c'est une nouvelle oligarchie, parallèle à l'ancienne,
en capacité de la contester, et qui n'aurait jamais pu émerger sans internet.