Paraboles et catastrophes
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De René Thom (1983)
Introduction
- Entre la science et le pouvoir s'est établie une sorte de symbiose que l'on pouvait difficilement éviter ... (p. 14)
- ... la science a renoncé dans une large mesure à une vision interdisciplinaire ... (p. 15)
- ... il y a eu plus de savants après 1950 que pendant toute la période historique antérieure ... Un développement énorme qui toutefois n'a produit que des résultats très disproportionnés avec l'effort engagé ! (p. 15)
Chapitre premier
- il a été aberrant de prétendre que les mathématiques pouvaient se fonder toutes seules ; (p. 26)
- malheureusement ils (les physiciens) prétendent tirer un résultat numérique rigoureux à partir de théories qui, conceptuellement, n'ont ni queue ni tête. (p. 33)
- le temps reste, malgré tout, quelque chose de fondamentalement irréversible. (p. 36)
- des notions telles que celle de valence, de liaison chimique, etc., m'ont toujours semblé très peu claires du point de vue conceptuel. (p. 40)
- on ne peut raisonnablement pas espérer comprendre la morphologie du vivant avant d'avoir bien compris celle des milieux inanimés. (p. 41)
- En réalité, si on regarde de près la démonstration du second principe de la thermodynamique, il n'y a absolument rien qui permette d'affirmer que la variation de l'entropie soit nécessairement liée à une évolution vers un état chaotique. (p. 41)
- la pensée biologique contemporaine est encore, je crois, trop fascinée par la molécule et n'a pas suffisamment conscience des contraintes globales qui agissent dans le métabolisme. (p. 44)
- toute la biologie contemporaine est dominée par l'expérience. (P. 46)
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