Bitcoin/Monnaie

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Monnaie

  • objet largement basé sur la confiance que lui accordent ses utilisateurs. Un petit manque de confiance (en % d'utilisateurs et en % de volume) n'est pas grave. Un manque de confiance important et la monnaie devient instable, voire hors-de-contrôle
  • la confiance dans une monnaie se construit grâce à plusieurs ingrédients :
    • l'assise de la monnaie sur sa rareté (relative). (C'est loupé pour les $, €, etc dont les planches à billets tournent à fond)
    • un ratio raisonnable entre les sous-jacents de la monnaie (actifs tangibles nationaux) et le volume total de monnaie imprimée. (Là aussi c'est loupé pour $ etc, dont les quantités imprimées ... ne sont carrément plus publiées. Quand on pense que état vient du mot "statistiques".)
  • une des raisons du critère de rareté est simplement la commodité. La rareté implique (généralement) la valeur. Et il y a besoin d'une faible quantité de matière qui a de la valeur pour échanger contre une matière de moindre valeur. Tant qu'à utiliser une matière d'échange, autant prendre une matière avec le maximum de pouvoir d'achat/échange par gramme. Le porte-monnaie est ainsi allégé. Il est plus facile de se promener avec des pépites d'or qu'avec des kilos de sel ou des planches de bois.


Monnaie papier

  • monnaie fiduciaire : fiducia (latin) = confiance
  • La commodité pousse "naturellement" à passer des monnaies physiques (or, argent) à des bouts de papier (reçus) ... c'est là que les dérapages commencent
  • les reproches de manque de régulation du bitcoin sont aussi comiques que pourris de mauvaise foi. Les banqueroutes étatiques se comptent par milliers ... et on n'en entend jamais parler par les chiens de garde



Bitcoin

  • livre de comptes / livre d'écriture, sous forme de BD, répliqué en beaucoup d'exemplaires, sur beaucoup d'ordinateurs
  • la BD est en fait une chaîne de blocs
  • les transactions (ou enregistrements) sont ajoutés toutes les 10' dans les (derniers) blocs
  • les enregistrements sont immuables (!)
  • les enregistrements sont horodatés
  • une certaine programmation peut-être associée aux enregistrements (triggers, etc)
  • le logiciel qui s'occupe des bitcoins est open-source. Chacun peut donc bidouiller sa version locale (son instance) comme il veut. Par contre, pour que la participation de l'instance au réseau A soit acceptée par le réseau A, il faut que le protocole d'interaction de l'instance soit bien le protocole du réseau A.
  • un fork de bitcoin correspond à la création d'un nouveau réseau opérationnel et utilisant un nouveau protocole
  • un fork n'a rien d'automatique ou déterministe. Un fork est d'abord une nouvelle proposition technique (d'implémentation, de protocole) faite à la communauté de mineurs ... mais rien ne garantit son acceptation par une majorité viable. Un fork suivi par 2 noeuds, c'est un essai et un échec.


Mineurs & minage

  • comme pour toute monnaie, il y a un mécanisme de création à l'oeuvre. La création de bitcoins est réalisée par des individus (et leurs logiciels) appelés mineurs.
  • la quantité totale de bitcoins est limité à 21 millions
  • la quantité limitée n'est pas un souci rédhibitoire, de facto c'est l'unité de base qui s'atomise, ce qui laisse encore pas mal de marge
  • les mineurs ne font pas que miner. Les mineurs s'occupent aussi de la validation des transactions / enregistrements, ie incorporation dans la blockchain. Ils effectuent ce travail en échange de frais.
  • il y a des transactions qui tentent de s'effectuer sans payer de frais ... ces transactions ne sont évidemment pas traitées prioritairement par les mineurs



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