PLU Entrepierres Remarques OLD

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Page en chantier (permanent) - Page plutôt réservée aux personnes impliquées dans ce dossier : habitants d'Entrepierres, experts techniques, etc

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Page PLU Entrepierres sur le site entrepierres.net


Analyse du projet, pages/sujets notables

page 17  : "maitrise de l'urbanisation en zone montagne".
page 142 : "maitriser la croissance démographique".
page 154 : problématique du trafic routier.
page 165 : "organiser et sécuriser les déplacements interquartiers"


Problématique du trafic routier

La loi montagne (ou le Grenelle ?) mentionne parmi les objectifs d'un PLU une rationalisation des déplacements automobiles. (Voir page 154/165 du projet).
Les axes routiers de la commune d'Entrepierres forment (topologiquement) un Y dont le pied est en bordure de Sisteron et le centre est la mairie d'Entrepierres. La branche gauche du Y dessert Entrepierres et au-delà. La branche droite du Y dessert Vilhosc.
Alors que le document liste copieusement toutes les nuisances induites par la circulation automobile, et contient aussi des statistiques indiquant que le bassin d'emploi principal (de loin) est à Sisteron, on peut s'interroger sur la pertinence et la cohérence d'une réponse qui rejette une grosse part de l'augmentation de population à l'extrémité du Y coté Vilhosc, au fin fonds des dernières habitations actuelles (?)
(NB: il n'y a plus de maison habitée après le col de Vilhosc, hormis la maison forestière ONF).

L'étroitesse des routes vers Entrepierres et Vilhosc, avec plusieurs petits ponts où l'on ne peut pas se croiser, deviendrait aussi un vrai problème. Quid (sortie des véhicules, enfants) de toutes les habitations qui débouchent actuellement directement sur l'étroite route de Vilhosc ?
Sur toute sa longueur, la route de Vilhosc dessert aussi des terres agricoles (souvent sans autres accès). La circulation des engins agricoles ne serait évidemment pas facilitée.

Les coûts (déjà très élevés actuellement) d'entretien de cette voirie sont aussi un motif d'interrogation.
En augmentant la fréquentation de ces routes, leur usure sera mécaniquement augmentée et les coûts d'entretien devront aussi s'adapter à cela.
Et il faudra vraisemblablement à terme élargir les points délicats.

Projeter (délibérément) une implantation de population dans un des culs-de sac de la commune, c'est forcément rallonger les déplacements automobiles afférents. A 180° de ce qui est demandé par la loi montagne.

Comment intervient la loi montagne dans l'élaboration de ce PLU ? Est-ce qu'on pique à la carte dans les objectifs, en en favorisant certains et en en oubliant d'autres ?
La problématique des déplacements automobiles est importante sur une commune étendue comme Entrepierres, cette problématique touche les gens quotidiennement (2 allers-retour/jour/habitant est chose courante) ... et pourtant les zones UB et UA prévues à Vilhosc ignorent complètement cette problématique.

(Pour pas mal de points du projet, il y a d'ailleurs une réflexion quant aux conséquences qui est totalement absente/occultée).
"Dieu se rit des hommes qui pleurent les effets dont ils chérissent les causes" - Bossuet
Ecoutons Bossuet, et ne fabriquons pas de toutes pièces aujourd'hui les causes qui feront pleurer demain.



Problématique du zonage UA et des résidences secondaires

Cette problématique concerne (actuellement) près de 50% des habitations d'Entrepierres, ce n'est donc absolument pas une problématique marginale, tout au contraire.
Cette problématique est pourtant (comme d'autres) complètement absente/occultée du projet actuel.

Sur plusieurs secteurs d'Entrepierres, il y a déjà plus de 50% de résidences secondaires. C'est déjà beaucoup. C'est déjà une situation déséquilibrée pour les habitants permanents.
Indépendamment des points précédents importants (et d'autres non évoqués ici), il nous semble qu'on n'a pas le droit d'aggraver encore la situation avec le nouveau PLU.
Ce serait à la fois contraire à la loi montagne, contraire au Grenelle (qu'on nous mentionne à tout bout de champ) et contraire aux intérêts fondamentaux de la commune.
Ce sont les habitants permanents qui font réellement vivre la commune, pas les touristes du 15 juillet au 15 août.
Le PLU doit avant tout être au service des habitants permanents (présents ou à venir). C'est à ces personnes qu'il faut simplifier la vie quotidienne, sécurité de circulation, etc.
Le PLU ne doit pas servir, consciemment ou inconsciemment à transformer des zones d'Entrepierres en village-vacances avec quelques morceaux de vrais habitants deci delà pour le folklore (le cabinet de consultant va aussi fournir les costumes ?).
Le passage en zone UA dans les zones sensibles, c'est la boite de Pandore d'où sortiront les résidences secondaires, sans que plus rien ne soit maitrisable.
Les personnes (agées ou autres) qui quitteront le hameau vendront en effet l'intégralité de leur surface au prix constructible. Les seuls européens qui pourront encore s'aligner sur les prix et se contenter d'une surface réduite seront nos voisins allemands pour un usage en secondaire. C'est un scénario classique, maintes fois joué dans le 04 et bel et bien vérifié avec les dernières constructions.
Avec la récession qui a démarré, le phénomène est encore amplifié : les jeunes français sont moins acheteurs immobiliers (ralentissement constaté partout), et leurs ainés sont plus vendeurs (souvent pour les aider), le tout au profit des derniers européens en bonne santé économique.

Les secteurs concernés par un zonage UA deviennent alors de charmants petits hameaux provençaux, construit de partout, avec un arbre par ci par là, des géraniums en pots, suroccupé du 15/7 au 15/8, et occupé à 10% le restant du temps. (Et ceux qui auront provoqué cela diront "on n'y peut rien").

Une résidence secondaire de 8 mètres de haut (Hauteur max en zone UA), c'est 100% d'ombre pour les habitations au nord en hiver. Pour chaque haie/jardin qui sera remplacé par un mur, aussi joli soit-il, cela changera considérablement les choses en hiver. (A Vilhosc, quasiment l'intégralité des arrivées d'eaux coté nord ont gelé en 2012).
Là aussi, le zonage UA ne ferait que compliquer la vie des (derniers) habitants permanents. Cela ne nous paraît pas être la vocation d'un PLU moderne.
Que les erreurs listées au-dessus aient pu être commises un peu partout dans les années 1980, dont acte. Mais en 2012, on n'a plus le droit d'agir comme cela.
Le destin de carte postale factice que réserve le zonage UA, la colonisation et la baléarisation inéluctable qui en découlerait ne sont pas dans l'intérêt de la commune. Ce n'est pas la vocation d'un PLU moderne de provoquer cela.

Il arrive bien que des familles emménagent et/ou retapent des maisons de village existantes, mais il n'y a plus de familles qui construisent de maison de village dans un hameau isolé pour y habiter avec 150m2 de terrain exploitable. Cela n'existe plus (depuis au moins 20 ans déjà) dans aucune commune des Alpes de Haute-Provence, alors qu'on cesse de nous servir cet alibi insensé pour tenter de faire passer la pilule.

Les habitants permanents des zones concernées ont parfois réellement besoin d'agrandir leurs habitations, mais en aucun cas ils n'ont besoin que le moindre mètre carré devienne constructible sans aucune restriction !
C'est bien plus un inconvénient qu'un avantage. Quel est l'intérêt d'un habitant permanent à voir surgir une habitation de 8m de haut devant sa terrasse ou ses fenêtres ?
Le zonage UA peut probablement faire l'affaire des propriétaires qui s'en vont et sont vendeurs, mais sinon, le zonage UA n'est en rien une réponse aux besoins des habitants permanents. En application sur le long terme, il ne peut que contribuer à les faire partir.

Si le PLU veut favoriser l'habitat secondaire, compliquer la vie des habitants permanents pour (sur le long terme) les pousser à quitter certains lieux (c'est peut-être le but réel de nos administrations), alors il faut avoir le courage de l'afficher honnêtement dans les objectifs initiaux, et pas le noyer dans une sauce de bonnes intentions factices.
Et si ce n'est pas le cas, alors qu'on prenne les dispositions nécessaires.


Sécurité de circulation sur la butte de Vilhosc

Lors de la réunion publique, on a bien noté que, concernant la zone UB prévue vers Charagne, la voirie prévue serait à sens unique "pour des raisons de sécurité". Excellente anticipation, bravo!
Pour le hameau de Vilhosc (partie supérieure): celui-çi est déjà actuellement plus dense que la zone UB de Charagne et le PLU anticipe un passage en zone UA (donc possibilités de construction beaucoup plus importantes) … et pourtant, le hameau de Vilhosc est desservi par une unique route d'accès, en lacet et étroite du fait du relief très escarpé. Il est impossible d'envisager ici une voirie à sens unique (du moins dans une enveloppe budgétaire raisonnable). Là aussi, peut-il y avoir à un endroit de la commune des habitants qui vont bénéficier d'améliorations de sécurité, et d'autres endroits où les habitants verront leur sécurité de circulation délibérément dégradée ? Ce serait un 2 poids 2 mesures intolérable.

Si sur un endroit faiblement pentu comme Charagne il est nécessaire de prendre en compte la sécurité … mais alors ce doit être encore plus le cas sur une zone avec un ravin comme à Vilhosc! Ou alors, c'est à n'y plus rien comprendre.
Qu'il soit bien clair que nous ne suggérons pas de changement à la situation existante qui est ce qu'elle est. Par contre, nous demandons qu'on n'aggrave pas délibérément la sécurité de circulation des uns à un endroit, pendant qu'on l'améliore à un autre. Il s'agirait là encore d'un traitement discriminatoire tout à fait patent (au sens juridique).

NB: On n'évoque pas ici des questions de sécurité/dangerosité théoriques. En hiver, l'accès (montée/descente) par les 2 lacets est suffisament scabreux pour que, régulièrement, les habitants de Vilhosc garent carrément leurs véhicules à Marguery. Il y a déjà eu des accidents (par exemple, camionnette couchée dans un lacet, en été). C'est en été (juillet/août) que se produisent les croisement les plus délicats, puisque c'est à ce moment là que débarquent les habitants non-permanents, amis de passage, touristes + le comportement qui va avec, etc, qui n'ont l'habitude ni des lacets, ni de la circulation dans le hameau.
Les experts techniques et conseillers municipaux peu familiers de l'endroit sont invités à venir se croiser en voiture aux passages délicats.



Divers

- au 25/5/2012, le registre d'observations en mairie contient une trentaine d'observations. Pour la plupart, il s'agit de demandes spécifiques, mais il y a aussi quelques observations à caractère général.