Ruches/Ronde-ronde

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Avertissement : Modèle de ruche en cours de conception/réalisation (avril 2015)

Cette idée de ruche emprunte à un paquet d'autres idées (eg la ruche ovoïde posée sur socle) avec en ligne de mire néanmoins un coût faible, une simplicité de réalisation ainsi qu'une conduite simple.

Conduite simple étant également synonyme de

  • réduction des matériels annexes et complications (eg grille à reine)
  • suppression des opérations d'empilement/dépilement d'éléments
  • confort de la colonie, ie réduction des investigations.

On reste (comme depuis le début) sur l'idée d'un intérieur de section circulaire. Les soucis principaux sont :

  • l'architecture de fixation/soutènement de la ruche
  • la réalisation "facile" du cylindre intérieur
  • l'isolation
  • l'entrée de la ruche et de son fond
  • le flux d'air

On sait que pour qu'une colonie puisse hiverner correctement, un volume d'environ 50 litres est nécessaire. Ce qui correspond environ à un cylindre de diamètre 40cm et hauteur 40cm. (Voir la ruche carrée-ronde pour un premier plan.)

La conduite s'inspirerait de la Warré. Avec en particulier l'agrandissement par le bas. Et là aussi l'objectif de simplifier cela.


Ruche double paroi

La ruche comportera une partie interne et une partie externe. Car chaque partie assure des fonctions différentes.

  • la partie interne
    • offre/donne au couvain une section circulaire
    • offre, par sa transparence, un contrôle facilité.
  • la partie externe
    • doit assurer la section circulaire de la partie interne
    • doit assurer l'isolation du corps (couvain)
    • doit éventuellement réaliser l'opacification de la partie interne

En pratique, on doit pouvoir facilement rajouter encore des parois.

Parmi les matériaux d'isolation en feuilles/plaques : le liège : http://www.toutleliege.com/Caracteristique-du-liege-isolation-thermique/L14 , http://www.isol-concept.com/liege/ , https://www.calculeo.fr/Eco-travaux/Isolation-thermique/Coefficient-Lambda ,


Ruche sans cadres/barrettes

A la rigueur une unique barrette centrale pour le corps.

La présence de cadres est consubstantielle des éléments de la ruche, et surtout de leur hauteur. L'absence de cadres supprime l'une des raisons d'avoir des éléments modulaires de même hauteur.

(On doit pouvoir passer en divisible sans trop de soucis ... mais ce n'est sans doute pas utile ni nécessaire).



Dimensions

On part en 1° idée sur un corps (couvain) d'une seule pièce. Cylindre de 40x40.

S = pi x R x R = 3.14 x 20cm x 20cm = 1257cm2 V = S x h = 1257cm x 40cm = 50265cm3 , un peu plus de 50 litres

En fait, on préférerait un cône (légèrement) tronqué. Avec comme côtes : Diamètre bas = D1 = 40cm, Diamètre haut = D2 = 35cm (ou 30cm), Hauteur = 40cm

Pour comparaison volume du corps d'une ruche Dadant = 53 litres et volume du corps d'une ruche Warré = 38 litres (2x19 litres). 

D1/D2/H   R1   R2      Volume
40/40/40  20cm 20cm    50265cm3
40/30/40  20cm 15cm    38739cm3
40/35/40  20cm 17.5cm  44225cm3
40/35/35  20cm 17.5cm  38713cm3

Pour un 1° modèle, je crois que je vais choisir les cotes 40/35/35.


Réalisation prototype 01

Pour un modèle 40/35/35.

Comme support/voute, un abat-jour DIY avec un cercle inférieur, un cercle supérieur et 4 montants.

Cercle inférieur : périphérie = pixD = 3.14x40cm = 125.66cm

Cercle supérieur : périphérie = pixD = 3.14x35cm = 110 cm

Pour un 1° prototype, les cercles sont réalisés avec de la lisse acier préperforée. Les cercles servent surtout à plaquer proprement le plexiglass et à obtenir la section circulaire. La lisse acier est donc sans doute un peu surdimensionnée et il y a probablement des matériaux plus souples plus adaptés ... mais je prends ce que je trouve dans mes GSB.

Pour obtenir un cercle presque parfait, on peut utiliser un cercle existant, eg un pot en plastique de diamètre 40cm. On place la lisse à l'intérieur et on appuie de manière à ce qu'elle épouse bien le diamètre intérieur.

Le cercle inférieur est réalisé avec une lisse de 1m (largeur 35mm), plus un morceau de 50cm pour le raccord. Ce raccord est légèrement surélevé, il correspond à l'entrée de la ruche. On peut aussi (plus élégant) prendre un raccord de 50cm dans une lisse de largeur inférieure, eg 25mm. Les raccordements se font avec des petits boulons. Prendre des boulons les plus courts possibles. On peut couper les boulons qui dépassent trop des écrous.

Les montants verticaux doivent supporter tout le poids de la colonie, ils doivent donc être solides. Pour cela j'utilise des montants verticaux d'étagères en acier. Très solide et pas cher. à découper aux dimensions voulues. Et à boulonner sur les 2 cercles. Pour faire simple, les 4 montants verticaux sont placés symétriquement (forment un carré).

Défauts

  • dès le départ, le cercle n'est pas parfait. En effet, la forme cercle n'est plus dans la limite d'élasticité des plats aciers, d'où déformations non homogènes. Ce n'est pas rédhibitoire, mais c'est un peu gênant.
  • le nombre de trous du plats acier préperforé du bas est 50 ... qui n'est pas multiple de 4. Donc il faut reperforer des trous pour pouvoir boulonner les 4 montants verticaux bien dans les 4 quarts. Sinon, les montants sont un peu dissymétriques
  • même souci pour le cercle haut
  • et le raccords des montants verticaux entre cercles bas et hauts est d'autant plus de guingois
  • la découpe du plexiglass pour bien se plaquer sur un cône tronqué, n'est pas triviale. (pour cela, il vaudrait presque mieux procéder avec plusieurs morceaux)
  • la forme cône tronqué demande des angles non-droits entre le plexiglass et les cercles hauts et bas. à défaut, il y a stress sur le plexiglass, et sur les cercles
  • avec les soucis précédents, on se retrouve à devoir employer beaucoup de boulons pour plaquer au mieux le plexiglass sur les cercles
  • l'ensemble des soucis précédents n'est pas rédhibitoire ... mais ça manque d'élégance
  • le souci principal est que, réalisé avec un plat acier, le cercle bas, qui constitue le centre de la ruche :
    • ne facilite pas la réalisation de l'entrée
    • ne facilite pas la connection entre le corps de la ruche (en haut) et son prolongement bas : grillage/plancher et où réserves de miel


Corrections

Le matériau et la pièce employée pour former le cercle bas doit :

  • 1/ faciliter la réalisation de l'entrée
  • 2/ faciliter la connection avec le prolongement bas

Pour le point 2, il faut quelque chose capable de recevoir des vis ou boulons verticaux. En l'état, le bois est le seul matériau que je vois convenir. Le bois parait également apte à régler le point 1.

Par ailleurs, on peut aussi, au moins dans un 1° temps, partir sur une forme cylindrique, plutôt que cône tronqué.

Je vois plusieurs solutions pour la pièce de cerclage basse :

  • un octogone obtenu à partir d'un carré en liteaux, avec 4 morceaux de liteaux dans les coins. (Mais 8 points de contacts sont peut-être trop peu pour obtenir un bon cercle. J'ai en effet employé presque 10 boulons par cercle.) Solution inspirée par la ruche carrée/ronde.
  • carrément la découpe d'un cercle de diamètre 40cm dans un panneau de bois d'environ 43cmx43cm et d'épaisseur 25mm. Le souci étant que dans ces dimensions le panneau sera forcément en aggloméré ou dans le même genre. Donc un manque de solidité.

On peut penser pallier les défauts de ces 2 solutions, en découpant un cercle dans 4 morceaux de bois (rognures) disposés en carré. Si, après découpe, on veut qu'il reste au moins 3cm de bois minimum, un dessin montre que 4 planchons de largeur 9cm feraient l'affaire pour obtenir un cercle complet.

Mais, entre 8 points de contact qui sont un peu trop peu, et un cercle continu sur toute sa périphérie, une solution intermédiaire doit être possible.



Ancrage global de la ruche

  • les éléments de la ruche ne se supportent pas mécaniquement les uns les autres. (Mais les rayons de la ruche doivent quand même être accrochés sur quelque chose).
  • ce système constructif remplace l'empilement de parois rigides d'une ruche classique. Et par ailleurs, il ne doit pas empêcher l'ouverture de la ruche.
  • les premiers rayons des abeilles sont arrimés sur une voute (arc ou trapèze ou système d'arcs)


On décrit l'architecture de haut en bas :

Voute

  • la voute peut être réalisée de plusieurs manières.
  • ossature d'un abat-jour, ou porte plateau à fruit de mer. Avec au plafond de quoi permettre l'arrimage par les abeilles des premiers rayons.
    • réalisable facilement avec des plates aciers prépercées : 2 cercles en haut et en bas + 2 trapèzes
  • 2 (ou plus) arcs qui s'entrecroisent. Branches de noisetier ?
  • un seul arc formé avec une lisse de métal (et éventuellement pivotable)
  • un seul arc formé avec une lisse de métal prolongée jusqu'au sol
  • une charpente de forme pyramidale, avec un élément horizontal en partie haute (un A)
  • Dans la ruche ovoïde, il y a carrément un squelette (cage thoracique) de barrettes ayant une forme d'arc.

La voute repose elle-même sur des pieds, qui doivent eux-mêmes reposer sur une assise. Plusieurs options sont possibles :


Option traverses horizontales

  • simple
  • à la base du corps de la ruche, on rajoute 1 ou 2 traverses horizontales qui :
    • supportent mécaniquement les pieds de la voute
    • vont se retrouver intégrées dans les rayons de cire (et participeront donc à leur bon accrochage)
  • liteau de section 1cmx1cm, branches de noisetier, etc

Si on utilise 2 liteaux, alors idéalement chacun devrait supporter la même charge, ie la moitié du poids des cires. Si la colonie a une section circulaire, cela revient à poser chaque liteau dans le prolongement du centre de gravité de chaque demi-colonie. Bref, pour un demi-cercle de rayon R, il faut placer le liteau ...

Le centre de gravité ou centre géométrique du demi-disque est situé sur l'axe de symétrie à une distance du centre de 4R/3Pi = 0,42 R soit, un peu en-dessous du milieu du rayon. (http://villemin.gerard.free.fr/aScience/Physique/STATIQUE/CGFormCo.htm#cercle, http://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_de_gravit%C3%A9)


Assise voute équerres

  • le plus simple
  • Les équerres de soutien principales reprennent directement les pieds de la voute.
  • Pas de traverses. En tous cas pas pour soutenir la voute.



Option couronne

  • plus compliqué et n'apporte aucune fonctionnalité en plus
  • les pieds de la voute reposent sur une couronne. Couronne elle-même fixée sur une table percée (en fait un simple système de chevrons). la couronne à le même diamètre que le centre de la ruche. Idem pour la largeur de la table.
  • ce sont la voute, la couronne et les pieds du support qui encaissent tous les efforts, contrairement à une ruche classique où ce sont les parois des éléments successifs qui transmettent et supportent le poids des éléments au-dessus.
  • si on ne veut pas réaliser un support par ruche, on peut très bien réaliser eg un support de longueur 170cm pour y poser 3 ruches
  • comme ce sont la couronne et le support qui supportent tout le poids de la ruche, ces pièces doivent être bien solides.
  • Cet élément horizontal encaisse un effort de poids (vertical). Il doit donc être solide.
  • Un plateau en bois assez épais peut faire l'affaire, eg http://de-immen.de/galerie/202.14/index.html
  • on peut aussi imaginer un octogone en chevrons
  • ou utiliser de la cornière acier prépercée.


Couronne ou traverse double doivent eux-aussi reposer sur une assise. Plusieurs options sont possibles. On en décrit 3 ici :

Option support étagère

  • le plus simple
  • Si on a la chance de disposer d'un mur, ou base de mur bien orienté
  • on visse 2 chevrons verticaux dans le mur
  • on y fixe 2 équerres bien solides qui constitueront le support de la ruche
  • (il existe aussi des systèmes de montants verticaux prépercés qui peuvent accueillir des équerres solides et dont on peut régler la hauteur)

C'est la solution avec le minimum de matériel (2 montants verticaux + 2 équerres horizontales) et qui permet de circuler le plus librement autour de la ruche

  • en option, les équerres sont équipées de 2 solides rails en U permettant de glisser un plateau amovible.


Support panier basket

il s'agit des prix les moins chers ... ça grimpe très vite, jusqu'à 300€ !


Option support table

  • le corps de la ruche est posée sur un plateau sommaire situé à une hauteur entre 50cm et 120cm.
  • Ce plateau peut être fait très simplement avec 12 chevrons de 5x7.
  • On peut typiquement faire un plateau de 150 cm de long pour héberger 3 ruches simultanément.


Corps - partie externe

  • étant donné que les éléments de la ruche ne se supportent pas mécaniquement les uns les autres, il s'en suit qu'ils n'ont donc pas de fonction de tenue mécanique, mais uniquement une fonction d'isolation. Cela ouvre le choix de matériaux aux matériaux légers.
  • Pour forcer la circularité de la paroi interne, on se contente d'utiliser comme partie externe un cylindre aux dimensions requises. Si on se tourne du coté des matériaux standards, tout fait et pas trop cher ... il y a aujourd'hui des pots de fleurs en plastique, dans les dimensions requises, solides et pour ~10€.
  • un pot légèrement conique n'est pas un souci
  • on découpe proprement (pour réutilisation éventuelle) et on ôte le bas du pot
  • on découpe pour avoir (à peu près) un cylindre de 40x40
  • si l'option d'un pot en plastique heurte les puristes, on peut aussi envisager un pot en terre cuite, ou en panier tressé etc. En fait n'importe quel élément recouvrant peut faire l'affaire.


Corps - partie interne

On reste sur l'option plexiglass souple sous forme cylindrique.

  • Les arguments de nécessité de respiration du matériau ne nous semblent pas convaincants. La ventilation doit se faire basiquement de bas en haut par effet cheminée, et non pas transversalement via les parois en bois.
  • http://itsfunexpress.blogspot.fr/2012/09/bee-hive-in-jar.html un exemple parmi des centaines qui prouvent que des matériaux comme le verre etc sont parfaitement compatibles avec les abeilles
  • Le plastique nous semble également moins propices aux parasites.
  • on découpe donc, avec un peu de marge en plus, un rectangle de plexiglass qui tapisse entièrement l'intérieur du pot.
  • on place ce plexiglass dans le pot, afin qu'il en épouse la forme interne.
  • on trace au marqueur les limites internes exactes de la feuille de plexiglass quand elle épouse bien l'intérieur du pot
  • on ressort la feuille de plexiglass cylindrisée et on maintient cette forme avec 2 cordelettes (ou fil) de petite section.
  • pour empêcher les cordelettes de bouger, on les fait passer par quelques trous percés dans la feuille de plexiglass
  • on peut plus ou moins resserrer le diamètre de ce cylindre, selon qu'on recherche eg immédiatement un effet isolant à ce niveau


Réalisation et gestion de la baisse

(baisse, par opposition aux hausses)

On cherche :

  • à garder une entrée de ruche au même niveau
  • à réduire les manutentions

La partie baisse est sous le corps de ruche. C'est simplement le prolongement, naturel, des rayons.

  • La partie baisse peut être construite selon le même principe que le corps.
  • en 2 ou 3 éléments de hauteur 20cm

Il faut noter que les parois de la partie baisse de la ruche ne doivent gérer absolument aucun effort. La partie baisse n'a qu'une fonction de protection et d'isolation. La partie baisse peut donc être assez légère et peut être eg simplement fixée au moyen de tendeurs/gros élastiques camping placés comme il faut.

On peut imaginer éventuellement (à vérifier) que la partie baisse soit moins isolée/protégée que le corps, de manière à inciter la reine à rester uniquement dans le corps. Ceci permettrait d'éviter l'emploi d'une grille à reine.


Conduite

  • le corps de la ruche ne subit a priori pas d'interventions. Sauf inspection visuelle.
  • le miel est récolté par insertion d'un fil d'acier au sommet de l'élément inférieur de la ruche. Les rayons sont découpés grâce au fil et l'élément entier (rayons + parois) est désolidarisé du reste. On le met de coté en posant un chasse-abeilles par dessus.


Transfert d'essaim

  • Comment transférer un essaim fraichement capturé dans une telle ruche ?

a priori, toutes les options sont possibles : par le dessus, d'un bloc, en ôtant le toit; par le dessous d'un bloc en ôtant le fond; ou classiquement par l'entrée usuelle en entrouvrant si besoin légèrement. L'option classique est peut-être la mieux dans le sens où les abeilles vont d'elles-mêmes dans la ruche. On peut peut-être les contraindre un peu en faisant le transfert via un tunnel ?




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