PLU Entrepierres Rqs Bref
Résumé et points saillants des remarques quant au projet de PLU
Jusqu'à présent, hors entretiens / demandes individuelles, aucune concertation sur le projet lui-même avec les habitants.
Aucune réunion de quartier.
Maintien / renforcement d'une réserve foncière - dent creuse - directement accolée au NORD et SUD du centre-village
conduisant à éloigner et fragmenter l'augmentation de population en des lieux plus éloignés.
Absence totale de cohérence spatiale, maintien de l'incohérence actuelle
Disposition incompatible avec loi montagne & Grenelle (LMG) : transports, voirie, cheminements doux, etc...
Compter combien de communes du 04 se retrouvent avec un centre-village mairie-école-équipements collectifs, inséré par 2 côtés au milieu de champs. La situation d'Entrepierres est quasi unique. A qui doit servir mairie-école-éq collectifs en priorité ? aux betteraves ou aux gens ? La rationalité, l'économie, (le Grenelle), c'est d'essayer de rapprocher les gens et les lieux qu'ils fréquentent. Le projet actuel éloigne les populations des lieux qu'ils fréquentent.
La centralité d'Entrepierres n'est pas idéale, pas très affirmée, et n'est pas achevée. Cela n'est pas une raison pour continuer à contrarier l'affirmation de cette centralité, au contraire ! La situation actuelle est déjà anormale, il est temps de cesser de la proroger. Le POS précédent était dilatoire sur cette question, on ne va tout de même pas encore rater un coche avec le PLU actuel !
Remplacement rhétorique de la centralité réelle demandée par LMG par une multi-centralité éclatée et excentrée.
Employer des acrobaties de vocabulaire pour faire semblant de tenir compte du cadre législatif, tout en se préparant à agir à l'opposé, a peu de chances de régler la question. C'est irresponsable.
Toute la population (familles jeunes avec enfants, les premiers visés par le PLU) qui ne trouvera pas place près de l'école (et des équipements collectifs), va mécaniquement se retrouver "décentralisée" (repoussée, "promenée") plus loin.
L'absurdité du projet entraînerait des surcoûts lourds et permanents, ... or c'est actuellement la fin des subventions faciles et de l'endettement facile.
Nous sommes face à un ensemble de contraintes / objectifs, simultanés. (Dont l'objectif de démographie, que nous nous auto-imposons). On n'a peut être pas bien mesuré au départ que la satisfaction de toutes ces contraintes devient bien difficile, voire impossible. Il va forcément falloir lâcher une contrainte ou l'autre, et uniquement une contrainte que nous maitrisons. Nous ne maitrisons pas la contrainte législative, nous ne pouvons donc pas y toucher. (Et faire semblant d'y satisfaire est irresponsable et voué à l'échec).
On veut une augmentation démographique (pour se donner bonne conscience ?) ... mais en même temps on voudrait refuser de la placer au centre-village et donc on voudrait la dispatcher de façon excentrée. C'est incohérent avec LMG.
Positionner de l'habitat de façon délibérément décentralisée par rapport à la mairie + école + équipements collectifs, à seule fin de créer une dent creuse / réserve foncière (tout à fait temporaire) de quelques hectares, avec toutes les conséquences en terme de voirie et de transport ... c'est à la fois contraire à l'intérêt général et un prix bien trop élevé pour la collectivité.
La "logique" à l'oeuvre est de prétendre que 3 sous-centralités seraient mieux qu'une centralité, et bien dans ce cas, pourquoi s'arrêter en si bon chemin et ne pas proposer 5 sous-centralités ? L'absurdité saute aux yeux.
Conséquences de l'excentration prévue au projet
éloignement de la population du centre mairie-école-éq collectifs
création d'un trafic routier important alors que 100% évitable
inadaptation (ancienneté, étroitesse, unicité, impasse) de la route de Vilhosc,
3 petits ponts (=> on refait => coûts directs et indirects)
Sortie directe des habitations existantes ?
Incompatibilité avec circulation des engins agricoles
Coûts financiers communaux
Coûts pour la population (transports, accidents)
Classement UA sans queue ni tête et conséquences
absence d'évaluation de la part hab principal / hab secondaire dans le PLU ?
classement extrême, roundup
favorise l'habitat secondaire et sa non-maitrise (baléarisation)
complètement inadapté aux besoins des habitants (à moins que projets cachés ??)
complètement inadapté au contexte économique
8 mètres à l'égout = Occultation des hab permanents par les hab secondaires !!
(Tentative de (l'administration) de pourrir la vie des habitants permanents et remplacer par des inhabitants secondaires ?)
opposition avec les prémisses du PLU + compatibilité LMG très douteuse
aggravation délibérée de la sécurité de circulation
création de problèmes de stationnement et sécurité incendie
Résumé
Projet actuel :
- incompatibilités totales et (trop) flagrantes avec certains de ses objectifs majeurs (centralité, voirie, trafic, sécurité qui sont en fait des objectifs imposés par les lois cadre : LMG)
- mesure très mal (par endroits) la compatibilité avec les objectifs (habitat principal & secondaire)
- fait l'impasse complète sur certaines conséquences lourdes du zonage (baléarisation, sécurité)
Le désaccord du projet actuel avec LMG, avec l'intérêt général , avec certains documents publics de la municipalité, avec les objectifs du PLU lui-même, et avec le simple bon sens est trop patent. Ça fait trop ! Dans ces conditions, les chances qu'un projet pareil soit avalisé in fine ?? Il faudrait en effet que tout le monde accepte de fermer les yeux ou de regarder ailleurs. ... mais cela ne se produira pas. Ce qu'on essaye de faire passer là est trop gros.
On est donc actuellement dans une situation où l'on a déjà perdu du temps, et de l'argent (cabinet technique employé à rendre présentable une absurdité plutôt qu'à élaborer un projet sérieux). "Errare humanum est, perseverare diabolicum". Il n'y a aucune utilité à tenter de persévérer dans les rails actuels, et à faire comme si LMG n'existait pas, sauf à retarder un sort inéluctable (donc perdre du temps) et à continuer à dépenser des sous pour rien. Dans l'intérêt général, dans l'intérêt de la commune, on peut espérer que les conseillers municipaux auront le courage le 22 juin d'arrêter les frais, et de relancer l'élaboration du PLU sur des bases saines.