Pressoir à Olives : Différence entre versions

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et comme d’habitude, google est une mine.
 
et comme d’habitude, google est une mine.
  
==C/ Un pressoir open-source, pourquoi ?==
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==Un pressoir open-source, pourquoi ?==
  
 
Quelques considérations en vrac :
 
Quelques considérations en vrac :
  
C1/ il existe de nombreuses formes anciennes de pressoir à olives. Les techniques employées étaient évidemment dépendantes des matériaux disponibles à l’époque ainsi que des sous-ensembles préfabriqués également disponibles.
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* il existe de nombreuses formes anciennes de pressoir à olives. Les techniques employées étaient évidemment dépendantes des matériaux disponibles à l’époque ainsi que des sous-ensembles préfabriqués également disponibles.
 
En 2011, on dispose de matériaux et de sous-ensembles qui n’existaient pas anciennement, peut-être cela permettrait-il de construire un pressoir DIY efficient ?
 
En 2011, on dispose de matériaux et de sous-ensembles qui n’existaient pas anciennement, peut-être cela permettrait-il de construire un pressoir DIY efficient ?
 
A noter que cette remarque oriente déjà plutôt vers les anciens types de pressoir, mais modernisés / revampés.
 
A noter que cette remarque oriente déjà plutôt vers les anciens types de pressoir, mais modernisés / revampés.
  
C2/ Le passage au moulin coûte 50% de la récolte (coût qui n’a cessé d’augmenter. En 1945, ce coût (estimation) était de 10%). (En France, il y a des milliers d’oliviers non-récoltés du fait des coûts de récolte et de pressage.)
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* Le passage au moulin coûte 50% de la récolte (coût qui n’a cessé d’augmenter. En 1945, ce coût (estimation) était de 10%). (En France, il y a des milliers d’oliviers non-récoltés du fait des coûts de récolte et de pressage.)
 
Ceci pour dire qu’un pressoir DIY n’a pas besoin de viser le même rendement technique qu’un pressoir industriel. Même si un pressoir DIY n’extrayait que 50% d’huile, il resterait finalement aussi rentable qu’un passage au moulin. (Ce qui n’est pas une raison pour ne pas chercher à atteindre de bons rendements).
 
Ceci pour dire qu’un pressoir DIY n’a pas besoin de viser le même rendement technique qu’un pressoir industriel. Même si un pressoir DIY n’extrayait que 50% d’huile, il resterait finalement aussi rentable qu’un passage au moulin. (Ce qui n’est pas une raison pour ne pas chercher à atteindre de bons rendements).
  
C3/ Nous assistons aujourd’hui à une course effrénée aux brevets. Dans tous les domaines. Course pas toujours bénéfique au plus grand nombre.
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* Nous assistons aujourd’hui à une course effrénée aux brevets. Dans tous les domaines. Course pas toujours bénéfique au plus grand nombre.
 
Concevoir en open source et publier plans et schémas, c’est aussi prendre date et se prémunir de revendications de propriété intellectuelle ultérieures sur les dispositifs concernés.
 
Concevoir en open source et publier plans et schémas, c’est aussi prendre date et se prémunir de revendications de propriété intellectuelle ultérieures sur les dispositifs concernés.
 
Il vaut peut-être mieux prendre certaines dispositions tant qu’il est encore temps et que tout n’est pas verrouillé. Les paysans qui seront taxés pour ressemer leurs propres semences s’en rendent compte aujourd’hui.
 
Il vaut peut-être mieux prendre certaines dispositions tant qu’il est encore temps et que tout n’est pas verrouillé. Les paysans qui seront taxés pour ressemer leurs propres semences s’en rendent compte aujourd’hui.

Version du 13 janvier 2012 à 15:06

Presse-olives open source DIY (Do It Yourself)

Contexte - avertissements

  • N’est a priori concerné par le presse-olives open source envisagé ici initialement que le tout petit producteur, ie moins de 300 kg par an.

Le pressoir envisagé initialement ici est typiquement destiné à la consommation d’une famille. (Cette clientèle n’est pas celle qui fait vivre les moulins. Les moulins sont avant tout là pour le traitement des grosses quantités).

  • L’idée d’un presse-olives open source est peut-être farfelue, peut-être non-viable, etc. C’est parfaitement possible.

Je ne pense cependant pas qu’on puisse déterminer l’impossibilité d’un tel projet en quelques minutes d’"analyse" (au comptoir du café du commerce). Je pense que ça vaut la peine de gratter un peu, de consacrer un peu de temps de réflexion. Il sera toujours temps de conclure ensuite. Mais pas a priori et sans réflexion sérieuse.

[Les professionnels et les experts du domaine sont évidemment éminemment respectables et sont des sources d’information très précieuses. Mais l’avalage non-critique du discours desdits experts et professionnels n’est pas une réflexion. C’est de l’ingurgitation. (Et la restitution de l’ingurgitation est de la régurgitation).

Si les promoteurs de l’open source logiciel avaient écouté les professionnels du monde informatique, ni Linux, ni Open-office, ni Firefox, ni des milliers d’autres logiciels open source (employés par des millions d’utilisateurs) n’existeraient aujourd’hui.]

  • Le présent document "Introduction" sera normalement suivi par au moins 1 autre document "Questions" et au moins un document "Mise en Oeuvre" (2 pistes me semblent en effet d'ores et déjà possibles)
  • Tous les documents publics relatifs à ce projet sont "ouverts". Ouverts dans le sens où les contributions (éventuelles) pertinentes (via commentaires ou autres) seront intégrées dans ces documents.
  • Il n’y a pas de deadline à ce projet. Si ça se fait, ça se fait ... et ça se fera à son rythme. (Et si ça se fait pas, ben ça se fait pas !)

Compilation de documents pertinents

http://rdlf.fr/openSource/pressoir


Solutions existantes non open source

- passage au moulin : estimation du coût = 50% de la récolte (+ les déplacements + le compost) + obligation de ramasser de grandes quantités en une seule fois - pressoirs du commerce : 50 litres 1200 euros en 2011

Il ne semble pas y avoir de grande offre commerciale pour un pressoir tel qu’envisagé ici. Il existe bien des pressoirs à fruits (pommes, raisins, etc), mais a priori ils ne sont pas adaptés à un fruit dur comme l’olive. En 2011, on trouve des pressoirs à fruit 12 litres pour 110 euros.

Liens : http://fr.wikipedia.org/wiki/Extrac... http://fr.wikipedia.org/wiki/Moulin... et comme d’habitude, google est une mine.

Un pressoir open-source, pourquoi ?

Quelques considérations en vrac :

  • il existe de nombreuses formes anciennes de pressoir à olives. Les techniques employées étaient évidemment dépendantes des matériaux disponibles à l’époque ainsi que des sous-ensembles préfabriqués également disponibles.

En 2011, on dispose de matériaux et de sous-ensembles qui n’existaient pas anciennement, peut-être cela permettrait-il de construire un pressoir DIY efficient ? A noter que cette remarque oriente déjà plutôt vers les anciens types de pressoir, mais modernisés / revampés.

  • Le passage au moulin coûte 50% de la récolte (coût qui n’a cessé d’augmenter. En 1945, ce coût (estimation) était de 10%). (En France, il y a des milliers d’oliviers non-récoltés du fait des coûts de récolte et de pressage.)

Ceci pour dire qu’un pressoir DIY n’a pas besoin de viser le même rendement technique qu’un pressoir industriel. Même si un pressoir DIY n’extrayait que 50% d’huile, il resterait finalement aussi rentable qu’un passage au moulin. (Ce qui n’est pas une raison pour ne pas chercher à atteindre de bons rendements).

  • Nous assistons aujourd’hui à une course effrénée aux brevets. Dans tous les domaines. Course pas toujours bénéfique au plus grand nombre.

Concevoir en open source et publier plans et schémas, c’est aussi prendre date et se prémunir de revendications de propriété intellectuelle ultérieures sur les dispositifs concernés. Il vaut peut-être mieux prendre certaines dispositions tant qu’il est encore temps et que tout n’est pas verrouillé. Les paysans qui seront taxés pour ressemer leurs propres semences s’en rendent compte aujourd’hui.

Voir aussi le paragraphe Intérêts

Intérêts

- garantie de fraicheur maximale : permet le pressage "à la carte", à mesure de la cueillette, - garantie d’avoir l’huile de ses propres olives ! même pour petites quantités (impossible au moulin) - maitrise totale du process de pressage. L’utilisateur fait comme il veut : adaptation du process à la qualité du fruit (hygrométrie, etc), Il triture, ou pas, avant. (important) Il chauffe (ou pas) à son goût. (important) Il presse rapidement ou doucement, (important) fractionnement du process à la carte, eg 1° pression légère, mise du broyat de coté, puis 2° pression sur le restant. (important) Impossible au moulin pour de petites quantités.

- suppression du coût du moulin (50% de la récolte !), - suppression de(s) déplacement(s) au moulin, - récupération du moût (pour compost) - pressage éventuels d’autres fruits

Cahier des charges général

- assemblage / démontage facile, - assemblage de pièces standards, pas trop coûteuses, - versatilité : pouvoir réaliser des variations (forks) facilement, - indépendance entre la presse elle-même et les sources de pression - versatilité : pouvoir changer, voire rajouter facilement des sources de pression différentes sur l’installation - encombrement réduit. Ce n’est sans doute pas un critère indispensable, mais on peut espérer que les matériaux d’aujourd’hui et les sous-ensembles disponibles aujourd’hui permettent de remplacer certaines des solutions pesantes et encombrantes des pressoirs anciens (?) - polyvalence : pouvoir presser autre chose que des olives

On notera que le fait de traiter de petites quantités (<300 kg) supprime certaines contraintes propres aux "grosses" machines. Dans un moulin qui doit traiter plusieurs tonnes d’olives, les machines qui fonctionnent "en continu", doivent pouvoir à tout instant presser simultanément plusieurs kilos ou dizaines de kilos. Un modèle réduit de machine industrielle ne conviendrait pas à un moulin, mais pourrait suffire à un particulier.

Le cahier des charges ci-dessus se veut très général (presque un catalogue de voeux pieux !). Ce cahier des charges deviendra plus technique selon les pistes de solutions qui émergeront.

Considérations physiques

F1/ pour une force donnée, au plus la surface d’application est petite, au plus la pression est élevée (voir eg les enclumes de diamant). - Ceci oriente peut-être plutôt vers une forme de pressoir où la partie où se réalise l’écrasement serait petite.

A l’extrême limite, si on traite olive par olive, il n’y a pas besoin d’une pression très élevée pour extraire l’huile.

F2/ pour une source de pression donnée, il existe des mécanismes de démultiplication / levier / mouflage, capables de démultiplier la pression (ou traction) initiale. Ces mécanismes sont certainement intéressants pour un système open source. Ces mécanismes peuvent éventuellement être déjà directement intégrés dans le sous-ensemble moteur, eg treuil de bateau. ex : treuil manuel : quotient de transmission (rapport pignon) 4:1 ET 8 : 1

Considérations pratiques quant au matériel

Mécanismes capables de produire de la pression : - treuil de bateau, manuel à manivelle ou motorisé. ex : petit treuil manuel à manivelle à 15 euros, traction 500kg. ex : treuil électrique 100 euros, traction 5000 kg - sangle de camionneur : problème de capacité du tambour - barre acier levier. - rouleaux genre presse papier

Considérations quant au pressage de l’huile

(Considérations empiriques, mais pas uniquement)

H1/ La trituration (excès) est plutôt néfaste

H2/ une température trop élevée est plutôt néfaste

H3/ les points H1 et H2 militent plutôt pour un pressage statique et lent. Un pressage lent s’accommode bien d’une production de pression manuelle (pas forcément besoin de motorisation).

Voili, voilou. Les commentaires (constructifs) à ce premier jet sont bienvenus.