Pressoir à fruits : Différence entre versions

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m (Pressoir domestique)
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On utilise l'acier le plus solide pour les pièces horizontales car ce sont les pièces les plus stressées.  
 
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* partie haute : 2 profilés aciers (ou carré costauds), pour accueillir les colonnes. Une longueur de 50cm peut suffire, et ça réduit d'autant le levier et les risques de flambage.
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* partie haute : 2 profilés aciers (cornières ou carré costauds), pour accueillir les colonnes. Une longueur de 50cm peut suffire, et ça réduit d'autant le levier et les risques de flambage.
 
* partie basse : idem
 
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* colonnes    : 2 barres acier (eg profilés carrés de 30mm), placés entre les profilés hauts et bas. Elles encaissent la pression.
 
* colonnes    : 2 barres acier (eg profilés carrés de 30mm), placés entre les profilés hauts et bas. Elles encaissent la pression.
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On peut facilement renforcer la solidité / rigidité de la partie basse, simplement en rajoutant des épaisseurs de lambourdes.
 
On peut facilement renforcer la solidité / rigidité de la partie basse, simplement en rajoutant des épaisseurs de lambourdes.
 
On peut procéder de même sous la partie haute.
 
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Les parties horizontales en acier sont doublées par du bois, et l'essentiel des fixations se fait dans le bois.
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Version du 9 décembre 2022 à 09:52

Attention, cette page est un travail en cours (décembre 2022) et n'est pas du tout finalisée.

Pour des fruits un peu compliqués/durs, eg olives, coings, etc.

Il y a pléthore de modèles ... autant que de presseurs. Chaque modèle est adapté à une gamme d'utilisation. Fonction principalement de la nature du fruit et des quantités à presser. Une presse adaptée pour 1 Tonne à l'heure ne l'est évidemment pas pour 100 kilos par an.

Les modèles domestiques du commerce commencent à partir de 5/10 litres, sont petits, et ne semblent pas spécialement costauds. Une petite presse à huile (2.8 litres) coûte déjà plus de 600 € ! -> https://www.pressoirs-a-fruits.com/3-pressoirs.

Ici, on s'intéresse à modèle domestique, avec pression verticale fournie par un cric hydraulique (10 Tonnes). Typiquement pour environ 20 litres de fruits ou broyat de fruits. C'est peu de fruits en une seule passe, et donc a priori les forces nécessaires ne sont pas énormes.

L'essentiel du matériel doit se trouver en GSB.


Pression

Dans l'absolu il y a 36 façons de presser des fruits. En pratique, on cherche évidemment des solutions avec le meilleur ROI. ie simple, efficace, pas cher, etc.

Historiquement, on a, assez logiquement des presses qui exercent (basiquement) leur pression verticalement, et les forces qui s'exercent ensuite dans le broyat lui-même, contre les parois (s'il y en a) etc.
Le pressoir vertical emploie souvent une pression élevée, essentiellement parce que cette pression s'exerce à la base uniquement sur le sommet du broyat, et puis se transmet (et se dilue forcément) à l'intérieur du broyat.
Si on prend eg un cric de 2 tonnes, et un broyat dans une cage de section 0.5m x 0.5m, on a 2 T / 0.25 m2 = 2000 kg / 2500 cm2 = 2 kg / 2,5 cm2 = 8 kg / 10 cm2 = 0.8 kg / cm2.

évidemment, la force nécessaire dépend complètement de la quantité de broyat à traiter. Les pressoirs pros emploient de grandes forces car ils ont à traiter de grosses quantités. à l'autre extrême, si on voulait presser chaque fruit individuellement, on voit bien que la force nécessaire est bien moindre.

On trouve maintenant aussi des modèles à vessie, qui ont leurs fans. La vessie est cylindrique et placée au centre du tambour, alimentée par l'eau d'un robinet, sous pression généralement de 3 ou 4 bars.


Tambour(s)

La fonction du tambour (quand il y en a un) est d'empêcher le broyat de s'en aller et d'échapper à la pression. Là aussi, autant de modèles que de presseurs.

ça va depuis l'absence de tambour, ou plutôt le remplacement d'un unique tambour haut par un empilement de tambours courts (scourtins).

Une section circulaire est optimale, mais pas facile à faire soi-même. Des jantes peuvent peut-être être intéressantes ? Et placer à l'intérieur une plaque d'acier inox percée, ou un grillage à maille fine, enroulé.

Considérons un tambour petit, de 10 litres. 10 litres = 10000 ml = 10000 cm3 = 10cm x 10cm x 100cm = 20cm x 20cm x 25cm = sont des formes possibles

Avec ou sans tambour, un bac récupérateur est nécessaire sous le broyat. Ce bac récupérateur doit forcément être assez costaud puisqu'il reçoit la force exercée par la presse.
(Une vieille poêle en acier peut faire l'affaire, mais les diamètres ne sont en général pas énormes). Ou alors un plat à paella, et il y a tous les diamètres.
Un bac plastique risque de ne pas résister à la pression. Le fond n'est en effet en général pas plat, mais nervuré, donc le risque de fissuration le long des nervures est élevé.


Scourtins / Plateaux

C'est la solution historique, encore employée de nos jours, et ce n'est pas pour rien. De facto, avec les scourtins, on peut carrément se passer de tambour global. Et au lieu de traiter une grosse masse d'un bloc, on fractionne la quantité à traiter. Pour un usage domestique, ça présente des intérêts.
Un scourtin, c'est de facto un tambour, mais petit, souple, et qui s'empile.

On pourrait prendre des disques d'haltères comme plateaux entre les scourtins. Pas trop cher, costaud, et en plus muni d'un trou central qui aidera aussi le jus à s'échapper. Pour le pressage des pommes, on emploie des plateaux en bois dont la surface est grillagée, et laisse ainsi passer le jus. Des plateaux d'acier percés de trous font aussi l'affaire.

Si les disques rigides intermédiaires sont assez larges, et qu'on met seulement peu de fruits entre, alors on peut éventuellement carrément se passer de scourtins. Ou alors se contenter de mettre un simple cordon de rétention souple, eg un torchon replié, sur la périphérie du broyat.

Les "sacs à pressoir" du commerce sont assez chers. Certains sont en lin. Des sacs de jute (retaillés si besoin) doivent aussi faire l'affaire. On doit pouvoir réduire les risques d'éclatement, simplement en utilisant des sacs remplis eg seulement à moitié. Des passoires en silicone doivent peut-être aussi être adaptées.

Pour un bac récupérateur, voir au rayon cuisine du supermarché. Il y a de quoi faire.


Pressoir domestique

Pressoir vertical. Il n'y a aucune soudure. Toutes les pièces de force sont soit boulonnées, soit enfichées.

Portique

C'est basiquement un cadre en acier, très costaud. Sans soudures. Et avec aussi un minimum de trous, car on utilise de l'acier très épais, et le perçage est donc difficile.
On utilise l'acier le plus solide pour les pièces horizontales car ce sont les pièces les plus stressées.

  • partie haute : 2 profilés aciers (cornières ou carré costauds), pour accueillir les colonnes. Une longueur de 50cm peut suffire, et ça réduit d'autant le levier et les risques de flambage.
  • partie basse : idem
  • colonnes  : 2 barres acier (eg profilés carrés de 30mm), placés entre les profilés hauts et bas. Elles encaissent la pression.

On part sur des colonnes de hauteur 1 mètre. Et une base de longueur 50 cm. On préfère presser sur une petite surface, eg 20cm x 20cm, car cela augmente la pression unitaire. (20cm x 20cm x 25cm = 10 litres).

Les barres aciers verticales peuvent s'emmancher commodément sur la partie basse. Les colonnes sont éventuellement fixées/retenues avec des tiges filetées traversantes de fort diamètre. Les colonnes peuvent à la fois supporter l'étage supérieur et être fixés (bloqués par le dessus) de manière à encaisser la pression.

Si on compare aux modèles du commerce de capacité 20 l ou 40 l, a priori 2 profilés carrés doivent suffire pour les colonnes. Si besoin, on peut les doubler.

Les colonnes peuvent permettre de faire coulisser des pièces guidées si nécessaire. eg des plateaux entre scourtins ou des cales ajoutés à mesure que la matière pressée se réduit en volume.

Avec une telle configuration, modifier l'écartement des colonnes est possible, et pas trop compliqué. Pour faciliter le déplacement des barres acier verticales, on peut envisager de rajouter 2 tasseaux verticaux en bois dont la seule fonction serait de supporter le portique. On pourrait ainsi déplacer les barres aciers verticales, le reste restant fixe.

Pour régler l'écartement des colonnes, on peut bricoler une pièce spécifique qui ne sert qu'au réglage, eg une sorte d'échelle. ça n'a pas besoin d'être très costaud, il n'y aura pas d'efforts sur cette pièce.

On peut facilement renforcer la solidité / rigidité de la partie basse, simplement en rajoutant des épaisseurs de lambourdes. On peut procéder de même sous la partie haute.

Les parties horizontales en acier sont doublées par du bois, et l'essentiel des fixations se fait dans le bois. Il n'y a ainsi besoin ni de percer ni de souder ces pièces.
Seules les colonnes en acier sont percées en haut et en bas par des trous de diamètre 10mm, qui reçoivent des tiges acier de 10mm, qui bloquent



Socle

La fonction du socle est de maintenir le portique chargé bien d'équerre (les efforts sont entièrement à la charge du portique).

Un cadre en bois de 50cm x 50cm avec une rainure pour accueillir le bas du portique fait parfaitement l'affaire.

Montage (en 3 étages, de bas en haut) :

  • 3 lambourdes de 4.5cm x 14cm x 50 cm posées en // dans un carré de 50cm x 50cm. 1 au milieu, 1 à chaque extrémité (fonction = blocage des colonnes)
  • 2 chevrons de 4.5cm x 7cm x 50 cm posés sur leur tranche et vissés perpendiculairement sur les lambourdes, en //, sur les 2 cotés
  • 2 lambourdes de 4.5cm x 14cm x 50 cm vissées en // et perpendiculairement aux chevrons. On laisse l'espace nécessaire entre les lambourdes pour accueillir le portique.

On peut visser sur la lambourde basse du milieu des chevrons pour complètement bloquer les colonnes. Les colonnes du portique sont ainsi maintenues avec l'écartement souhaité (au lieu de se balader librement).

Avec ce montage, la largeur totale du socle est de 50cm. Et l'écartement entre les colonnes est de 35 cm (50 cm - 2x(3 cm + 4.5cm)).


Voir aussi